Fraude bancaire : vraisemblable n’est pas synonyme de vrai
Publié le
20/11/2024
C’est quelques fois la victime qui permet à l’escroc de sévir. Par ignorance ou par négligence. Pour éviter cela, 5 règles simples s’imposent.
- Les mises à jour sur nos ordinateurs (et portables) doivent être faites impérativement. Elles sont effectuées par Microsoft, Google, Apple etc… pour déjouer les pirates et rendre leur travail presque impossible. Elles comprennent des antivirus qui évoluent avec le temps et les failles découvertes.
- Il faut toujours éteindre son ordinateur et ne pas le laisser en veille. Utiliser la fonction « déconnexion » pour ne pas laisser de temps aux escrocs potentiels.
- Attention au phishing (hameçonnage en français). Des sites frauduleux empruntent l’image de vrais sites comme celui de votre banque pour soutirer vos codes et mots de passe. Des escrocs se font passer pour les services « anti fraudes » de votre établissement bancaire en vous signalant une opération frauduleuse en cours. Pour la déjouer, ils ont besoin de vos codes et mots d’accès téléphonique fournit de façon aléatoire par votre banque qui n’en connait pas le numéro (à ne jamais donner) en prétextant que dans le cas contraire, il vous faudra attendre que la fraude se produise avant de pouvoir s’y opposer (souvent avec des cartes bancaires à paiements différés). N’en faites rien, ne rappelez jamais le numéro que l’on vous fournit et appelez votre banque sur son numéro habituel.
- N’ouvrez jamais de pièce jointe provenant d’un mail que vous ne connaissez pas. Si une fenêtre « Pop-up » apparait, ne cliquez pas dessus. Utilisez pour cela la croix en haut (souvent à droite de votre ordinateur) pour fermer le fichier.
- En cas de SMS « douteux » des impôts (remboursements), de la police (amendes soldées si paiement tout de suite, Sécurité sociale (mise à jour de vos droits) etc. Ne répondez pas, mais transmettez cela au 33700 sans commentaire quel que soit votre opérateur téléphonique.
- Seulement après, pensez à vider votre corbeille pour ne laisser une malveillance technique somnoler. Et, porter plainte auprès de la CNIL, de la police ou de la gendarmerie.